Florianopolis est la capitale de l'État brésilien de Santa Catarina, dans la région sud du pays. La municipalité est composée de l'île principale, de l'île de Santa Catarina, du continent et de quelques petites îles environnantes. La ville a une population de 516 524 habitants, selon les estimations pour 2021 de l'Institut brésilien de géographie et de statistique (IBGE). C'est la deuxième municipalité la plus peuplée de l'État (après Joinville) et la 48e au Brésil. La région métropolitaine a une population estimée à un million deux cent mille habitants, étant la vingt et unième plus grande ville du Brésil. La ville est connue pour avoir une qualité de vie élevée, étant la capitale brésilienne avec le score le plus élevé dans l'indice de développement humain (IDH), calculé par le PNUD des Nations Unies.

L'économie de Florianópolis est largement basée sur les technologies de l'information, le tourisme et les services. La ville compte plus de 100 plages enregistrées et est un centre d'activité nautique. Le New York Times considérait en 2009 que : « Florianópolis était la destination de l'année ». Newsweek a nommé le comté l'une des «dix villes les plus dynamiques du monde» en 2006. L'indice des villes entrepreneuriales (ICE) 2014, produit par la branche brésilienne de l'ONG nord-américaine Endeavour, a choisi la ville comme le meilleur environnement pour l'entrepreneuriat dans le pays . La ville a également été considérée par l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) comme l'une des "villes créatives" du Brésil en 2014, avec Curitiba.

La majeure partie de la population vit sur le continent et dans le centre et le nord de l'île principale. La moitié sud est moins habitée. De nombreux petits pêcheurs commerciaux peuplent l'île. Bateaux de pêche, dentellières, folklore, gastronomie et architecture coloniale contribuent à l'essor du tourisme et attirent des ressources qui compensent l'absence d'un grand parc industriel. Des villes chargées de tradition et d'histoire, telles que Santo Antônio de Lisboa et Ribeirão da Ilha, résistent encore aux avancées de la modernité.

L'aéroport international Hercílio Luz dessert la ville. Florianópolis abrite l'Université fédérale de Santa Catarina (UFSC), ainsi que deux campus de l'Institut fédéral de Santa Catarina et deux campus de l'Université d'État de Santa Catarina, entre autres établissements d'enseignement supérieur et professionnel.

Des vestiges archéologiques ont été trouvés sur l'île de Santa Catarina, ce qui prouve qu'elle était habitée dans les temps anciens. Il existe des indices de la présence du soi-disant Homme de Sambaqui dans des sites archéologiques dont les plus anciens documents remontent à 4800 avant JC. L'île possède de nombreuses inscriptions rupestres et quelques dessins de pierre, se démarquant sur plusieurs de ses plages. Vers l'an 1000, les peuples indigènes Tapuia qui habitaient la région ont été expulsés vers l'intérieur du continent en raison de l'arrivée de peuples de souche linguistique tupi venus d'Amazonie.

Au début du XVIe siècle, des navires à destination du bassin du Rio de la Plata faisaient escale sur l'île de Santa Catarina pour s'approvisionner en eau et en nourriture. Cependant, ce n'est que vers 1673 que le pionnier Francisco Dias Velho, avec sa famille et d'autres membres, a commencé à peupler l'île avec la fondation de Nossa Senhora do Desterro (aujourd'hui Florianópolis), la deuxième plus ancienne colonie de l'État, faisant toujours partie de la ville de Laguna, jouant un rôle politique important dans la colonisation de la région.

À partir du milieu du XVIIIe siècle, l'île de Santa Catarina a commencé à recevoir un nombre important d'immigrants açoriens, qui sont arrivés au Brésil encouragés par la Couronne portugaise pour atténuer l'excès de population et occuper la partie sud de leur colonie en Amérique du Sud. Avec la migration, l'agriculture et l'industrie manufacturière du coton et du lin ont prospéré, laissant, encore aujourd'hui, des traces de ce passé, en ce qui concerne la production artisanale de farine de manioc et de dentelle aux fuseaux.